√ Quartier d'habitation : BRONX ✗Passion première : MA MÈRE √ Date d'inscription : 20/10/2014 ✗Dollars : 212 √ Messages : 547
Sujet: can't you hear my sky shouting (libre) Mer 25 Fév - 13:40
can't you hear my storm coming
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Can't you hear my storm coming Stones falling On to you Can't you feel the earth shaking Big, dark clouds Forming now Can't you hear my sky shouting Moans chasing After you Deep, dark fear building up It's too strong For you But, I hope you're satisfied To see the wind blow over me ✻✻✻ Un épais manteau blanc recouvrait New-York depuis une longue semaine, et les flocons ne semblaient pas vouloir cesser de tomber, à intervalles réguliers, sur les habitants de la ville qui se débattaient. Parmi eux, dans les rues du Queens, se trouvait un jeune afro-américain qui trainait ses lourdes bottes dans la neige, un air de désespoir collé au visage. Il frissona longuement lorsqu'un coup de vent s'infiltra entre ses multiples couches pour caresser sa peau durcie par le froid. Il croisa les bras autour de son torse dans l'espoir de bloquer l'accès à la température qui ne cessait de descendre, regrettant de ne pas avoir acheter de blouson doublé de fourrure, ou de coupe-vent efficace. Il mit à nouveau un pied devant l'autre, les yeux rivés au sol, sans se soucier de regarder où il allait. Il connaissait les réseaux des rues par cœur et n'avait plus besoin de lever le nez pour savoir se diriger. Machinalement, il avançait à petits pas vers le repère de Boss où il donnerait plus de la moitié de ses bénéfices et recevrait en échange une trop grosse quantité de marchandise. Une nouvelle bourrasque l'immobilisa quelques secondes et il finit par lever la tête. Un gros nuage sombre menaçait le ciel enconbré de neige et Zion fronça les sourcils, peu rassuré malgré tout par l'aspect de la ville. Elle ressemblait désormais à un décor de cartoon en papier-maché, chaque building menaçant de s'effondrer sous les assauts répétés du vent. De gros flocons commencèrent à tomber et quelques cris résonnèrent dans la rue. Comme la plupart des gens, le jeune homme sauta sur le côté du trottoir, se collant au batiment le plus proche pour se protéger des colères de la météo. En voulant prendre place dans un petit renfoncement, il bouscula quelqu'un et s'excusa dans un grognement, frottant ses bras trop peu couverts, retenant ses dents de claquer.
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Can't you hear my storm coming Stones falling On to you Can't you feel the earth shaking Big, dark clouds Forming now Can't you hear my sky shouting Moans chasing After you Deep, dark fear building up It's too strong For you But, I hope you're satisfied To see the wind blow over me ✻✻✻ Un épais manteau blanc recouvrait New-York depuis une longue semaine, et les flocons ne semblaient pas vouloir cesser de tomber, à intervalles réguliers, sur les habitants de la ville qui se débattaient. Parmi eux, dans les rues du Queens, se trouvait un jeune afro-américain qui trainait ses lourdes bottes dans la neige, un air de désespoir collé au visage. Il frissona longuement lorsqu'un coup de vent s'infiltra entre ses multiples couches pour caresser sa peau durcie par le froid. Il croisa les bras autour de son torse dans l'espoir de bloquer l'accès à la température qui ne cessait de descendre, regrettant de ne pas avoir acheter de blouson doublé de fourrure, ou de coupe-vent efficace. Il mit à nouveau un pied devant l'autre, les yeux rivés au sol, sans se soucier de regarder où il allait. Il connaissait les réseaux des rues par cœur et n'avait plus besoin de lever le nez pour savoir se diriger. Machinalement, il avançait à petits pas vers le repère de Boss où il donnerait plus de la moitié de ses bénéfices et recevrait en échange une trop grosse quantité de marchandise. Une nouvelle bourrasque l'immobilisa quelques secondes et il finit par lever la tête. Un gros nuage sombre menaçait le ciel enconbré de neige et Zion fronça les sourcils, peu rassuré malgré tout par l'aspect de la ville. Elle ressemblait désormais à un décor de cartoon en papier-maché, chaque building menaçant de s'effondrer sous les assauts répétés du vent. De gros flocons commencèrent à tomber et quelques cris résonnèrent dans la rue. Comme la plupart des gens, le jeune homme sauta sur le côté du trottoir, se collant au batiment le plus proche pour se protéger des colères de la météo. En voulant prendre place dans un petit renfoncement, il bouscula quelqu'un et s'excusa dans un grognement, frottant ses bras trop peu couverts, retenant ses dents de claquer.